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Elle

« Mon souffle, capturé par le chant des cigales, se calme, me met à nu dans le silence de la nature. »

 

C’est nul !

 

Respire mon vieux, respire. 

Ce n’est pas la première fois que tu t’éloignes de la mélodie des tramways. Si tu es ici, c’est pour écrire de la poésie sur la beauté du monde. Depuis la nuit des temps, les Hommes vivent dans la nature. Alors pourquoi pas toi ? Moi ? Oui toi. C’était le tien, pas le choix de Sophie ; venir se terrer dans la garrigue pour accoucher de ton prochain bouquin. 

 

Respire mon vieux, respire. 

Immerge-toi. Réfléchis. Ecris. Tu es là pour pour te ressourcer. Rien à faire. Les cigales hurlent à ne plus s’entendre penser. Plus le choix, enfin pas le miens, celui de ces maudits insectes. Ils m’invitent à les observer, les écouter ; à les imiter, siffler, m’accrocher à un olivier ; à voir comme une cigale.

 

Le monde est beau. 

Respire mon vieux. Respire.

 

Mais le monde n’a jamais rien enfanté d’aussi beau qu’Elle, Il te suffit de parler d’Elle.

 

Au chant des cigales

Tout m’a été révélé

Je rentre ce soir

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